THE DOG DAYS ARE OVER 2.0

Dans THE DOG DAYS ARE OVER (2014), le danseur est un véritable interprète, qui s'efforce d'atteindre la perfection. Soumis à une chorégraphie complexe, mathématique, dynamique et épuisante, exécutée dans une uniformité forcée, les huit danseurs finissent par commettre des erreurs. Et les masques tombent. Grâce à sa forme radicale, THE DOG DAYS ARE OVER a interpelé le public sur sa perception des danseurs, des chorégraphes, des spectateurs et de la politique culturelle de l'époque. Dix ans plus tard, ces questions sont toujours pertinentes compte tenu des tendances politiques et sociales actuelles.

La réinterprétation de cette œuvre par une nouvelle génération d'artistes, soulève d'autres questions : quand un projet fait-il partie du répertoire ? Que faire du patrimoine de la danse ? Peut-on rendre les arts du spectacle durables en revisitant une œuvre existante ? Que transmettre à la nouvelle génération lorsque la distribution originale est toujours là ? Cette dernière peut-elle favoriser la transmission avant que l'essence de l'œuvre ne disparaisse ?

Jan Martens estime qu'il est important que l'équipe artistique de 2014 soit impliquée et reconnue dans le cadre de cette reprise. À la recherche de ce qui est possible, les danseurs ont contribué à déterminer le résultat final. La durée du spectacle, les répétitions à l'infini, les sauts, etc. ont été testés et validés avec la distribution originale en 2014. Ils ont porté cette œuvre pendant quatre saisons, acquérant ainsi une connaissance et une expérience considérables, qui sont extrêmement précieuses pour la nouvelle distribution.