- Notes et croquis de parcours d'Andy De Groat pour "Piccoli pezzi", 2000 - Médiathèque du CND-Fonds Andy De Groat
- Affiche de Red Notes-Cie Andy De Groat pour "Casse-noisette", 1994 - Médiathèque du CND-Fonds Andy De Groat
- Andy De Groat lors d'un stage organisé lors du festival Danse à Aix, 1983 © Christiane Robin
- Lise Brunel, tapuscrit d'un article paru dans les Saisons de la danse, 1983 - Médiathèque du CND-Fonds Lise Brunel
- Lise Brunel, suite du tapuscrit des Saisons de la danse, 1983 - Médiathèque du CND-Fonds Lise Brunel
- Croquis de parcours et comptes d'Andy De Groat pour "Portraits de danseurs" interprété par le CNSMD de Lyon, 1985 - Médiathèque du CND-Fonds Andy De Groat
- Dessin préparatoire d'Andy De Groat aux documents de diffusion pour "Tipi sur la lune (Julien ne veut plus revenir)", Festival Carambole (Montauban), mars 1999 -Médiathèque du CND-Fonds Andy De Groat
- Document de diffusion de la compagnie Andrew de Groat and Dancers, ca. 1981 - Médiathèque du CND-Fonds Andy De Groat

Andy De Groat : retour en images

Portfolio

Retour en images sur la carrière et le travail d'Andy De Groat, chorégraphe hors-cadre et insaisissable, figure de la postmodern dance, décédé en 2019.

Personnage noble et sauvage, « à la fois drôle et féroce » selon certains, chorégraphe génial et déroutant, exigeant voire capricieux pour d’autres, ou encore « chevalier à l’inquiétude jamais lassée » : Andy De Groat (1947-2019), l’homme comme l’artiste, se laisse difficilement saisir d’une seule formule. Non pas qu’il soit un être de synthèse, bien au contraire, mais parce que – de quelque côté qu’on veuille l’envisager –, un trait, une facette, une pièce, un souvenir laissé vient aussitôt démentir l’idée qu’on se faisait de lui, la couleur qu’on lui attribuait, la qualité qu’on trouvait la plus juste pour le définir.

C’est qu’Andy De Groat savait être, était, contradictoirement, plusieurs êtres à la fois : fasciné par le répertoire classique et goûtant également l’imaginaire baroque ou certaines radicalités modernes ; tour à tour minimaliste et flamboyant ; presque lyrique ici, et là, s’affichant tout en abstraction ; saisi dans telle œuvre par la contrainte combinatoire quand ailleurs, il l’était par les impératifs d’un récit ou les traits de divers personnages.

Chez le créateur, metteur en scène de corps mais tout autant d’« idées », à la façon mallarméenne, ont concouru les sources textuelles et les sources iconographiques, l’idéal d’une poétique sophistiquée, irréductible, et le goût d’une fantaisie généreuse et potache, la recherche de la forme et la tentation du commentaire. De l’homme, on a pu connaître la passion ou l’indifférence, la tendresse ou la colère, l’humilité de l’enfant sage et les humeurs de l’enfant gâté, la mélancolie et le sarcasme.

Laurent Sebillotte

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